APRÈS MARIENBURG




APRÈS MARIENBURG : Roman   

Publié en janvier 2017                                                                                   300 pages

ISBN :  979-10-96004-67-6                                                                                Prix : 18 €                                       
Uniquement disponible sur encrerouge.fr


         De Magnat l’Étrange à La Courtine en Creuse, Pierre est le fruit d’amours illicites entre un soldat russe et la femme d’un prisonnier de guerre.

         De Prague à Roussac en Haute-Vienne, la naissance de Gabrielle entrave la carrière prometteuse de sa mère pianiste.
       
         Les deux enfants abandonnés à l’Assistance publique sont ballottés d’une guerre mondiale à l’autre. Privés d’amour, leur jeunesse oscille entre souffrances et providence.
         
         Quelles sont leurs chances de maîtriser leurs destins de bâtards et de prendre une revanche sur leur sort ?                                

                                       

THÈMES ABORDÉS

Cette saga familiale située entre 1917 et 1946, issue d’une histoire authentique se déroule en grande partie en Limousin. Elle met en évidence la capacité de l’enfant à surmonter un vécu douloureux.

Des faits parfois méconnus comme la mutinerie des soldats russes de La Courtine, la lutte des femmes au cours des guerres, l’exploitation et l’humiliation des enfants de l’Assistance sont évoqués dans ce roman réaliste tissé de volonté,  d’espoir et d’amour.





COMMENTAIRES de LECTEURS




On entre vite dans les têtes et dans les cœurs des soldats, des paysans, des musiciens, des hommes et des femmes qui entremêlent leurs destins au son des canons de la guerre. Et on ne peut plus les lâcher ! De la première à la seconde Guerre mondiale, les personnages de différentes nations sont criants de vérité, les détails abondent tant au niveau militaire que dans la vie de tous les jours. Les partitions des musiciens sont décrites avec une précision époustouflante. Les deux petits êtres, nés par hasard de passions éphémères au beau milieu de la première Guerre Mondiale, abandonnés chacun de leur côté, nous émeuvent par leur sort tragique et inique, leur courage. J’adore le dénouement plein de noblesse de cette histoire. Un immense bravo à Liliane l’auteure pour cette  performance, pour son écriture  précise et agréable, sa formidable aisance à se promener dans des milieux aussi divers et opposés. Elle rend à ses parents, abandonnés eux aussi à la naissance, un hommage poignant. O.R.




    «Après Marienburg», de Liliane FAURIAC 

  Ce beau roman est très émouvant. Par moments, il rappelle «Sans famille», «L'enfant» ou le «Petit chose», et c'est vraiment très triste. L'évocation des premières années des deux jeunes héros relève de cette  tradition de notre littérature qu'on peut qualifier de «roman social». Liliane sait rendre avec simplicité et une grande justesse, la vie familiale ou celle des villages, des années 20. Elle y mêle pas mal de sentimentalisme (ce n'est pas un jugement) dans le traitement des amours et amourettes. En temps de crise, il semble que ces derniers prennent obligatoirement une dimension dramatique. Est-ce vraiment «la vraie vie» ?
   Ce n'est toutefois pas cette question que nous allons retenir ici. Pour résumer, «Après Marienburg» raconte les origines, et l'apprentissage de la vie de deux orphelins de guerre, dont la mère s'est résolué à les abandonner (je n'entre pas dans les détails). Il s'agit de deux histoires parallèles qui se rejoignent (si, si, c'est possible, la preuve …). Le premier point commun entre Pierre et Gabrielle est de naître à Limoges. Le garçon est le fruit d'amours adultères, entre un soldat russe et une paysanne de Magnat-l'Etrange. La fillette a pour mère une pianiste de concert espagnole, de passage à Limoges; elle ne sait pas exactement qui est le père ! Leur vie va se dérouler dans le contexte des années 20-30, puis de la 2è guerre mondiale. Et les circonstances de leur rencontre ? C'est une surprise. Donc, vous lirez.
   Le roman débute à peu près là où celui de Corine Valade s'achève. Du côté de La Courtine, durant l'été 1917, enfin pas tout-à-fait. Liliane Fauriac nous dresse un panorama, court mais très détaillé, des tribulations de Dimitri depuis Samara, sur la Volga, jusqu'à La Courtine. Les familiers de nos publications, de nos historiens ou cinéastes, connaissent déjà ce cheminement. Le récit de Liliane est assez alerte, et «ce qu'on connaît déjà» passe très bien. Ainsi, on se croirait presque à côté du héros durant le voyage maritime de Dairen à Marseille, et on imagine fort bien le «bol de riz aspergé d'une sauce répugnante», comme les coups de cravaches des officiers, et les exercices épuisants sur le pont. Puis vient le front, dont là aussi, Liliane dresse une évocation réaliste. Finalement, sur les pas de Dimitri – qui est un meneur – on aperçoit les drapeaux rouges du 1er mai russe, la silhouette du général Palytsine, comme les grondements sonores ou intimes de la troupe ... L'été se passe ensuite sur le plateau de Millevaches. Là, entre les assemblées régulières du soviet, s'organisent les contacts avec la population. Ces passages sont une reconstitution romancée, et imaginaire, si je ne me trompe, du quotidien et des sentiments de nos moujiks. Dimitri, et quelques camarades, sont volontaires pour aider aux travaux des champs, nous en avons bien des preuves sur quelques photos. Mais Cupidon est là, caché derrière une meule de foin ! et la belle est mariée à un soldat mobilisé. Je passe sur les détails et vous laisse juge de la crédibilité de l'intrigue. On est plein d'espoirs pour la vie future de Dimitri, mais on craint aussi le pire … qui adviendra bien sûr. Entre-temps, Liliane nous promène dans la campagne creusoise, et quelques petits doutes assaillent le chercheur méticuleux. C'est étrange, Magnat est tout de même à 14 km du camp … la population est évacuée le 14 septembre, mais le curé célèbre la messe deux jours plus tard devant «ses paroissiens» (?), puis, Paul, le mari, est libéré le 14 juillet 1918 ? Çà n'est pas très important.
  Cette partie de l'intrigue se déroule jusqu'à la naissance de Pierre, orphelin de père et bâtard … Un petit regret: l'histoire est beaucoup plus centrée sur la personnalité de sa mère, Marie, que sur celle de Dimitri. Très loin de là, à Prague, et un peu plus tard, Marta, la concertiste, rencontre Oleg, puis Frédéric …
   Voilà terminé un rapide panorama du roman «Après Marienburg». Il est un hommage aux parents de Liliane Fauriac, inspiré par leur histoire d’enfants abandonnés. Il se déroule entre 1915 et 1946, en grande partie en Limousin. L'Histoire y est bien présente, de multiples façons. Le passage très éphémère des soldats russes, rend l'intrigue assez singulière. Pourtant, on la suit sans hésiter. Lecteur, je me demande cependant ceci : faut-il des périodes aussi troublées et dramatiques pour que de telles histoires se produisent ? Et l'Histoire, «la grande», est-elle seulement un prétexte ou une toile de fond ? Quoi qu'il en soit, lisez, vous ne le regretterez pas. 
                                                                   Michel Patinaud




Je suis votre « client » d’hier qui a eu la riche idée d’acheter votre livre : Après Marienbourg
J’ai lu d’un trait votre ouvrage, croisant au fil des pages, de nombreux chemins communs.
Glissant sur l’écume des mots, j’ai accosté aux rivages des émotions, toujours aussi fortes, toujours aussi présentes qu’au premier jour de la conscience de mon abandon, à l’âge d’un mois.
La rencontre de Gabrielle et Pierre est des plus heureuses car elle est l’exemple parfait de la résilience. Ils sont armés des épreuves vécues, subies, surmontées, ils sont VIVANTS !
Je vous remercie d’avoir décodé avec autant de justesse les sentiments qu’ont pu éprouver les enfants de l’Assistance, eux qui sont si souvent décriés.
Encore dans l’émotion de votre récit, j’ai oublié de vous dire que vous avez eu des parents merveilleux et je suis certain qu’ils vous admirent ici où depuis leurs champs élyséens.
Vous êtes la «résultante» d’un assemblage de métaux précieux fondus au creuset de l’amour. Vous avez toute mon admiration.
Bien cordialement
Pierre



L'interview de Calude Peyronnet de RMJ, à écouter en cliquant sur ce lien:


Lien du téléchargement
https://wetransfer.com/downloads/996f93da6d66980a24602c04ed4e898220170908152251/278fb0ead93057662887a846d37ccf6c20170908152251/386cea
1 fichier
En Aparte - Liliane Fauriac.mp3





Ma première récompense pour cet ouvrage





11 commentaires:

  1. Beau livre, très prenant, sur l'enracinement.

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  2. Je recommande cette lecture qui nous plonge dans la France de nos parents.

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  3. Poppy Goodbrand3 juin 2017 à 03:48

    Roman émouvant, réaliste et surtout humain. A partager et à relire encore et encore !

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  4. Pour ceux qui ont aimé, je prépare la suite d ela vie de ma grand-mère Marta.

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  5. Pour ceux qui ont aimé, je prépare la suite de la vie de ma grand-mère Marta.

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  6. Réponses
    1. Merci pour tous vos commentaires. Puis-je vous demander comment vous avez découvert mon site? Le hasard?

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